Mon œil humain à l’iris noir civilisé
Espace ouvert de ma belle culture
Associé aux vacances scolarisées
Parcourt les sentiers de la nature
Je profite de ce temps de repos
Où chaque enfant de mon âge
Saisit l’heureuse occasion d’îlot
Pour aider les parents à l’abattage
Noyer aux pieds des limbas géants
D’un village en paille et en terre battue
Le véhicule de campagne à l’éléphant
S’arrête lentement devant la cohue
Campement de pygmées, curiosité soudaine
De ma vie d’équato-urbanisé sous les tropiques
Je découvre heureux dans la discrétion lointaine
Des pygmées comme des avant-bras rustiques
Bernard NKOUNKOU
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