L’instant d’adieu

Du fond de sa tombe sans voix
Dans les bas-fonds sans toits
Le poète dort avec sa muse
Qui s’enferme dans la cornemuse

Loin de la cité bruyante au bord de la mer
Son âme dans le village de sa terre
Repose à l’ombre de ses ancêtres
Dans le souffle du feuillage terrestre

Descendant dans le caveau de sa demeure
Dans le ventre béant de la terre
Sous le poids du crépuscule vespéral
Psalmodiant l’air de la brise temporelle

Le souvenir de sa voix académique
Aux dernières portes de l’enfer endémique
Résonne comme une audience sollicitée
Martelant ses pas vers les Champs-Élysées

Bernard NKOUNKOU

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