Il m’avait coupé les pieds
Dans l’indifférence de ma liberté
Son cœur plein de haine et sans pitié
M’enseignait pourtant chaque fois la bonté
Il s’était enrichi de mes heures de travail
Et il me traitait comme son dernier bétail
Envoyé dans les champs d’épices et de coton
Me maltraitant souvent comme son vieux mouton
Alors mes enfants issus des nuits de ses œuvres
Étaient réduits en simples petits bons manœuvres
Qu’ils vendaient parfois au marché public à vil prix
En échange de barre de sel et de maigre sac de riz.
Bernard NKOUNKOU
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