Les maïs aux pieds bronzés

Debout dans de vastes étendues
Comme de jeunes muscles tendus
Exposés et brûlés au feu du soleil
Ils sont la proie de la furie du ciel

Pauvres maïs de verts paturages
Laminés sous le soleil sauvage
Qui fouette sans pitié la terre
Jusqu’aux entrailles du ventre

L’effort humain est vite calciné
Par la nature ivre et déchaînée
Où la pluie est reine des champs
Pour reverdir l’âme du présent.

Bernard NKOUNKOU

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