MCDDI : Est-ce le début de la fin pour les enfants Kolelas

Mauvais Temps Pour Guy Brice Parfait KOLÉLAS

Apres la révélation de la stratégie électorale du PCT dans le pool aux élections législatives de 2012, la passe d’arme qui a opposé le MCDDI et le PCT a tourné court et ce, en faveur du dernier. Guy Brice Parfait KOLÉLAS a une introspection et une autocritique à faire, une idéologie à observer et des positions claires à prendre

Depuis la signature de l’alliance réactivée MCDDI- PCT beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Depuis la mort de Bernard KOLÉLAS et d’Ambroise NOUMAZALAYE les deux alliés se regardent en chien de faïence ; la confiance, la franchise, la bonne foi et la collaboration font défaut.

C’est le PCT qui a déclenché les hostilités par sa composante du pool qui relève que le MCDDI se comporte comme un parti de l’opposition parce que sa base n’adhère pas sincèrement à cette alliance et que le discours de son coordonnateur n’est pas suivi par les militants et cadres pour diverses raisons.

– Un comité national mis au placard pendant cinq ans et un bureau exécutif national qui pendant un an et demi ne se retrouve pas alors que c’est au cours des réunions que l’idéologie est partagée et les stratégies fourbies.

– Une concentration des pouvoirs et de tous les moyens du parti entre les mains d’une seule personne (Guy Brice Parfait KOLÉLAS).

– Une organisation approximative et une idéologie mise entre parenthèse…

– des militants désorientés sinon désabusés

Ce qui fait dire au PCT qu’il ne travaille pas pour l’affaiblissement du MCDDI mais que ce dernier est victime de l’incompétence de ses propres dirigeants : Guy Brice Parfait KOLÉLAS, Hellot MAMPOUYA, Bernard TCHIBAMBELELA etc.…

Il n’y a pas d’unité et de rassemblement autour du coordonnateur du MCDDI qui est coupé de sa base et qui a maille à partir avec la plupart des ténors du bureau exécutif national ainsi que du comité national.

La gestion consensuelle des affaires du parti décidée lors de la réunion du 23 janvier 2010 n’a pas été observée et d’ailleurs Guy Brice Parfait KOLÉLAS n’a jamais excellé dans le travail d’équipe.

Le PCT ayant donc constaté le pourrissement au MCDDI va au bout de sa logique et préconise de se débarrasser de Guy Brice Parfait KOLÉLAS de son siège de député à Kinkala aux élections législatives de 2012.

A la découverte du document du PCT intitulé « Stratégie électorale dans le pool » les cadres et les militants du parti avaient souhaités une réponse ferme et combative à cette réflexion de l’allié et avaient cru que leur direction devait se réunir pour affuter ses stratégies mais, seule une curieuse réaction larmoyante fut publiée dans le journal Semaine Africaine.

Une véritable cartouche mouillée puisqu’en fait de réaction ce fut des plaintes, de complaintes et des jérémiades qui avaient été exprimées. Derrière l’article de NKOUNKOU MOUBATI le pseudo d’un militant de base du MCDDI, on peut aisément voir la plume de Guy Brice Parfait KOLÉLAS qui est dans tous ses états et au bord de la dépression nerveuse.

Guy Brice Parfait KOLÉLAS a perdu son peu de sang-froid et s’est mis à menacer : »Le PCT nous remercie en monnaie de singe », autrement dit le PCT, comme à son habitude est entrain de se débarrasser d’une poule mouiller (après l’avoir essoré jusqu’à la dernière goutte) et d’un collaborateur inutile qui devient de plus en plus encombrant.

Perdre la circonscription de Kinkala est quelque chose que Guy Brice Parfait KOLÉLAS a du mal à imaginer et même à accepter. S’il perd Kinkala et surtout s’il n’est plus ministre, il ne pourra plus se pavaner et ne pourra plus en faire à sa tête au MCDDI où il n’a aucune légitimité et aucun savoir politique ne lui est reconnue quand bien même il s’est accaparé de la direction du parti.

Son réveil tardif a été brutal ; le deal secret avec SASSOU NGUESSO vient de voir un premier verrou sauté. L’outil de chantage et de prise en otage du MCDDI est menacé ; dès lors, Guy Brice Parfait KOLÉLAS panique et menace.

L’insouciant coordonnateur demande que rapidement le MCDDI et le PCT se retrouvent pour lui réaffirmer la garantie sur la circonscription de Kinkala et surtout de son poste de ministre sinon, c’est à peine s’il ne promet pas de prendre la tête d’un mouvement sociopolitique au Congo à l’instar des mouvements de soulèvements dans le magreb.

Ce que le sémillant Guy Brice Parfait KOLÉLAS ignore c’est qu’il vient de signer sa plus mauvaise prise de position et que le PCT ainsi que ses éminents cadres qui sont les maîtres des tours de passe-passe, des entourloupes et des combines de toutes sortes savent maintenant à quoi s’en tenir avec ce coordonnateur très peu fiable et inutile.

Guy Brice Parfait KOLÉLAS peut gesticuler mais il n’effraie personne tant sa capacité de nuisance politique est base, il s’est mis à dos les cadres et militants de son parti qui n’ont jamais apprécié la manière brouillonne par laquelle il a pris la direction du parti. Ils savent maintenant que Guy Brice Parfait KOLÉLAS est un pauvre intrigant sinon une grenouille qui veut se faire aussi plus qu’une vache.

Le décor des élections législatives étant déjà posé, le PCT tient l’espace avec le contrôle des Préfets, des Sous-Préfets, des administrateurs maires nommés à cet effet. Le PCT tient la bourse avec le trésor public. Stratégiquement, par sa réaction gauche, Guy Brice Parfait KOLÉLAS vient de perdre le coach qui l’a fait homme parce qu’il a agi au mauvais endroit et au mauvais moment.

Guy Brice Parfait KOLÉLAS est politiquement affaibli parce que le PCT ne va plus le lâcher ou il marche avec eux ou ils vont l’écraser. Le baroud d’honneur qu’il a tenté va précipiter la fin de son passage dans le panier de crabe du monde politique congolais.

Avoir milité dans les rangs de l’union de la jeunesse socialiste congolaise (UJSC) et du parti communiste français pendant que son père combattait leur idéologie et leur pratique, et vouloir faire main basse sur un parti libéral qui est le MCDDI sont deux faits qui ne peuvent pas faire bon ménage.

Guy Brice Parfait KOLÉLAS doit tirer la conclusion qui s’impose : Laisser le MCDDI se renouveler et poursuivre le combat pour le développement intégral. A vouloir jouer avec le feu, on finit par se bruler ou à force de jouer à l’âne il ne faut pas qu’il soit surpris qu’on lui monte dessus.

Après un an et demi à la tête du MCDDI, Guy Brice Parfait KOLÉLAS n’a pas convaincu ; et si, comme socialo-communiste il n’a pas la culture de la démission, bien des cadres militants et sympathisants du parti feront tout ce qui est possible pour qu’il quitte la direction du parti

Ne dit-on pas que l’argent rend aveugle ?

L’Étalement des Richesses par les KOLÉLAS serait à la base de…

Par Repusse TSIELA (Talassa)

A l’approche des élections législatives de 2012, tous les partis et les groupements politiques sont en train, comme tout le monde l’observe aujourd’hui, d’affûter leurs stratégies.

Les informations circulant au sujet de cet allié du Parti congolais du travail (PCT), en l’occurrence, le Mouvement Congolais pour la Démocratie et le Développement Intégral (MCDDI), ne cessent de donner du tournis à certains militants et dirigeants qui déploreraient l’étalement des richesses par les « Enfants KOLÉLAS », qui sont actuellement aux affaires, et qui porterait ainsi atteinte à la crédibilité de ce parti et à la mémoire de Bernard BAKANA KOLÉLAS, son fondateur.

En effet, selon plusieurs cadres du MCDDI et des rumeurs persistantes, ces enfants qui seraient devenus des grands affairistes, afficheraient actuellement leur gourmandise dans l’acquisition des biens immobiliers et leur ferme volonté de créer un lobby financier en vue d’avoir une grande mainmise sur le parti, de mieux le contrôler et d’acheter à leur guise la conscience de tous ceux qui pourraient s’opposer à leur volonté.

L’un des principes, à savoir l’unité d’action et de pensée, qui était très cher à Bernard KOLÉLAS serait mis à mal par les actuels dignitaires du MCDDI, acquis, semble-t-il, à la solde des « Enfants KOLÉLAS ».

Tout ceci est donc contraire à l’humilité, la discrétion, la simplicité et la modestie que prônait le président-fondateur du MCDDI, M. Bernard BAKANA KOLÉLAS, comme ne manquent pas de l’affirmer de nombreux cadres et beaucoup d’autres militants de cette formation politique, ces derniers temps.

Les « Enfants KOLÉLAS » qui exhiberaient aujourd’hui leurs richesses, sans réserve soi-disant, ne seraient-ils pas en train de valider les grands bruits qui couraient dans tout le pays sur les milliards qu’auraient reçus le vieux « Nkoumbi-Nzila » du pouvoir de LISSOUBA et du régime actuel ? N’est-ce pas là aussi une façon de pousser leur allié, le PCT, à ne plus avoir confiance en leur parti qui risquerait de perdre plusieurs élus du fait du découragement de sa base ?

Qui pourrait croire aujourd’hui au niveau de la base du MCDDI surtout et au sein des populations en général, que Bernard KOLÉLAS serait mort pauvre et qu’il luttait encore avant son décès contre l’enrichissement illicite, la fraude et la corruption ?

Ce qui n’est pas moins vrai c’est que Bernard KOLÉLAS, qui a été dans notre pays un farouche opposant du marxisme-léninisme et du socialisme scientifique, a, pour être le prototype du peuple dont il défendait la cause, vécu dans la totale simplicité, dans une maison ordinaire sur le plan architectural, située près du grand marché Total l’un des quartiers populaires de Bacongo dans le 2ème arrondissement de Brazzaville, et pillée pendant la guerre du 5 juin 1997.
Bernard KOLÉLAS n’avait même pas quitté son domicile de Bacongo pendant qu’il occupait les fonctions de maire de la ville de Brazzaville. Pourquoi, cette humilité n’est-elle pas prise comme exemple par ses enfants afin que la mémoire de leur père ne soit pas édulcorée à cause de leur gourmandise pour l’enrichissement et leur volonté effrénée d’acquérir des biens immobiliers ?

Ainsi, le PCT qui ambitionne de remporter plus de sièges pour les législatives de 2012, n’aimerait pas avoir sans nul doute pour allier un parti dont le sommet est boudé par sa base, comme on le constate actuellement.

Les « Enfants KOLÉLAS » qui président aux destinées du MCDDI, devraient se ressaisir en écoutant attentivement les doléances et les critiques de la base de ce parti, qui les accuserait d’avoir brisé les tabous, en brillant par un comportement affairiste. Ce qui est condamnable ce n’est pas le fait d’avoir de l’argent pour satisfaire ses besoins, mais plutôt de l’étaler et de s’en servir dans le cadre des éventuels cas de trafics d’influence ou d’achat de conscience.

Ne dit-on pas que l’argent n’aime pas le bruit ? Les « Enfants KOLÉLAS », au lieu de se perdre dans l’acquisition farouche des biens immobiliers, feraient mieux de penser à la mémoire de leur père, en rendant plus attrayante la place Bernard KOLÉLAS, située à la devanture du centre sportif de Bacongo, transformée en parcs de vente d’automobiles, de ciment, lieu des transactions maffieuses.

Ces enfants devenus subitement milliardaires peuvent donner un beau visage à cet espace pour la mémoire et le respect du lieu qui soit en y mettant des dalles soit en cimentant cet espace qui porte le nom de leur géniteur, à moins que …

Beaucoup de nos compatriotes, de nombreux cadres et d’autres militants du MCDDI, surtout, qui gardent en souvenir la simplicité, la modestie et l’humilité dont le vieux Bernard KOLÉLAS a fait montre pendant son passage sur la terre des hommes, ne manquent d’évoquer la méchanceté de ces enfants, qui exhibent à tout leur fortune.

Que diront tous ceux qui ont perdu leurs biens immobiliers et autres pendant la guerre de 1997 dont Bernard KOLÉLAS est l’un des responsables à cause de son vagabondage politique ?

L’argent a-t-il rendu aveugle les uns et les autres. Quand on a perdu le chemin, il faut revenir au carrefour, dit-on ?

Source: Éric Mampouya

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