Tu as soutenu le dictateur avec tes diplômes
En rédigeant de grands écrits avec ta plume
Mais tu as oublié que j’ai fini dans le charnier
Sans droit de sépulture viable comme un dernier
Des chiens errants sans maître et droit à la vie
Ta culture dorée a été une ingratitude à l’envie
Penses-tu te réjouir en voyant mes os à découvert
Assis dans le confort de ta télévision avec ton couvert
Pendant que mes vêtements déchirés enveloppes de mes os
Ne te montrent plus la forme réelle et exacte de mon dos
Pourquoi aimes-tu ramer à contre courant de la vérité
En se cachant sous le vocable démagogue de la liberté
Une liberté escroquerie vantarde et maligne du dictateur
Exhibant au vent et au peuple la libération comme facteur
D’un combat dont tu ignores ses véritables motivations
Pour un homme aux prétextes fallacieux et mal connus
Que tu n’as pas côtoyé durant son mandat dans la nation
Simple instigateur des idées volées dans la grande cohue
Garant d’une revendication erronée et bien plus surannée
Pour des générations taxées de connaissance médusée
Arrête de soutenir ce collectif de moqueurs en chambre
Qui rit de nos morts quand leur vie est au bon nombre
Moi je te redis que j’ai fini dans le charnier de l’histoire
Défendras-tu encore à jamais ton dictateur de triste mémoire
Gare à ta plume et à l’avenir innocente de ta progéniture
Car tu ne sais pas ce que nous réserve la vie future.
Bernard NKOUNKOU
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