http://platform.twitter.com/widgets/hub.1329256447.htmlQue penser de l’édition française? Vous avez été nombreux à vous exprimer sur LEXPRESS.fr après la parution de notre enquête sur les coulisses de ce monde secret.
Il y a les succès évidents. Nothomb, Gavalda, Musso et les autres. Mais par-delà une poignée d’écrivains reconnus, que dissimule la réalité de l’édition? Les maisons font-elles correctement leur travail? Comment sont traités les manuscrits? Edités ou refusés, vous avez été nombreux à donner votre opinion sur la question.
Le problème d’être inconnu
Sur l’ensemble des prétendants à l’édition, une infime minorité parvient un jour à se faire publier. Pourquoi? Manque de talent? Méconnaissance des éditeurs? Selon joaquim-hock, « un éditeur veut vendre, quoi de plus naturel ? et vendre une tête connue est toujours plus facile qu’une tête inconnue. » Bernard09 semble sceptique quant au travail et l’honnêteté des maisons. « Je peux témoigner qu’il est difficile de se faire éditer lorsqu’on n’est pas connu, ni soutenu, (…) et que je nourris quelques doutes sur la lecture de tous les manuscrits ».Lecturepourtous va encore plus loin. « Les éditeurs ne s’intéressent qu’aux textes qui sont dans la ligne, et qui sortent des commandes qu’ils font, sur des axes bien balisés du lectorat qu’ils veulent cibler: intellos, femmes au foyer,(…) ».
La réalité des petits écrivains
Même édité, la partie demeure loin d’être remportée. « (…) quand on a la chance, malgré les embûches et les chausse-trappes d’avoir pu être publié par un éditeur audacieux, reste encore à franchir les obstacles de la diffusion et de la publicité » précise MarcDefradas.Georgesdanielsurleau, autre auteur en manque de reconnaissance, relate son expérience. « Nous petits écrivains nous sommes relégués au fond des présentoirs, alors que les grandes maisons d’éditions, à coup de milliers d’euros, achètent les têtes de gondoles, nous n’avons aucune chance face à eux ». Un constat mêlé d’impuissance et d’écoeurement assez unanimement partagé.
Tous pourris?
Dès lors, toute l’édition est-elle à condamner ? Syberio99 n’en est pas certain. « Si un stagiaire n’aime pas votre livre, il faut le prendre comme un lecteur de base et si un lecteur de base n’aime pas votre roman alors qu’un éditeur va l’adorer, vous serez édité…mais pas forcément lu par le public. » Delphine Peras, journaliste et auteur de l’article auquel vous avez réagi, nuance elle aussi en affirmant que « le système actuel permet à tout bon livre d’être repéré à un moment ou à un autre, (…) que ce soit par un grand éditeur (…) comme par un petit. »
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