Ce jour-là en campant à deux dans le pré
Tes dents de jeunesse ressemblaient à du blé
Aussi fine et radieuse que lumineuse tu étais
Aussi piquante et ravissante était ta beauté
Entre le creux évasé de ton joli bustier
Mon jeune regard de pauvre jardinier
Accostait à l’angle de tes menus seins
Dans l’attention virile de mes freins
Je te revois dans ta belle robe flottante
Avec tes belles jambes parfois dansantes
Aussi élégante comme une grande fée
Qui a bien conquis l’amour dans le pré.
Bernard NKOUNKOU
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