Le vent embrassait sans honte les branches nues
Quand voyageait mon regard de célibataire vêtu
Admirant à chaud dans la joie risible du vent frais
Les coups de bec de la mésange sur le tronc épais
Seul sur la route le nez pointé au grain du spectacle
Maintenant assis comme une marmite sans couvercle
Je partageais le frileux plaisir qui bientôt s’évaporait
Comme l’ombre ivre sans os du vent qui disparaissait
Déployant ses ailes dans ma bienveillante direction
L’oiseau déféquait maladroitement sans permission
Sur le vaste champ dénudé et étiolé de ma calvitie
Rompant soudainement le maigre temps de mon répit.
Bernard NKOUNKOU
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