La terre avare boit le sang des innocents
Comme le sable poreux l’eau du maçon
Obus et éclats militaires déchirent le quartier
Dans le silence humain du bruit des mortiers
Plus aucune cachette dans ce chaos du désert
Seul le désespoir souffle le cri de la misère
Mon enfant est devenu sourd par la détonation
Ma femme estropiée du fait des explosions
Moi-même manchot coincé dans les décombres
Pleurant et gémissant loin du petit nombre
Rêvant les yeux dans la poussière insolente
Quand ma pensée devenue ivre et vacante
L’habit de la peur murmure l’odeur de la mort
A ma conscience victime d’un monde sans tort
Bernard NKOUNKOU
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