Amadou Haya Sanogo, un président qui tire les ficelles à l’ombre…
Rien ne le prédestinait à prendre la tête des putschistes le 21 mars, mais le capitaine Amadou Haya Sanogo a pris goût au pouvoir, malgré le retour à l’ordre constitutionnel au Mali. Un article publié dans J.A. n° 2677 daté du 29 avril – soit juste avant la tentative manquée de contre-coup d’État mené par des soldats du régiment de commandos-parachutistes « Bérets rouges ».
Ambiance particulière ce 24 avril au poste de commandement de la IIIe région militaire de Kati, où les putschistes ont établi leur quartier général. Ce matin-là, le capitaine Amadou Haya Sanogo, président du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État malien (CNRDRE), a une annonce à faire. Visage grave dans sa tenue d’apparat kaki, bâton de commandement en main, il veut rassurer la cinquantaine d’officiers, sous-officiers et hommes de troupe qui ont pris une part active au renversement du président Amadou Toumani Touré…
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