Terre de chaleur sans pudeur
Serait-elle folle la terre sans odeur
Qui a perdu ses vêtements à terre
Et se promène comme un ver de terre
La morale voyage au cri fier de la liberté
Cri perdu de la conscience avec de folles herbes
Autour de la ceinture du bassin sans courbes
Dans la joie indicible d’un bonheur éclaté
Doit-on accuser la terre qui chauffe
Ou le soleil qui approche notre étoffe
Sous le regard du premier photographe
Sans arrangement au regard limitrophe
Quand tous les supports de notre existence
Contre l’avenir de l’humanité en souffrance
Accusent la détresse de notre perte inexorable
L’homme fantaisiste est une victime détestable
L’homme veut vivre comme aux temps anciens
Avec sa paille autour des reins ou sans rien
Car les plus fous sont vite déjà bien nus
Attendant les hésitants à la limite de la vertu.
Bernard NKOUNKOU
Étiquettes : Bonheur, Conscience, cri, Existence, reins
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