
Thomas et François Hollande, en avril dernier. Crédits photo : KENZO TRIBOUILLARD/AFP
Le fils du chef de l’État estime dans les colonnes du Point que le message de la première dame «a détruit l’image normale» de son père. Réagissant à la publication de cet article, le jeune homme assure que ses propos ont été «déformés».

Thomas Hollande décrit un François Hollande «ahuri» par l’initiative de sa compagne. «Je savais que quelque chose pouvait venir d’elle un jour, mais pas un si gros coup. C’est hallucinant», poursuit le fils du président, qui, comme son frère Julien et ses deux sœurs Clémence et Flora, ne veut plus voir la journaliste. «C’est logique, non? Et puis ce qui compte, c’est qu’on normalise les relations avec notre père», explique-t-il. Pour lui, les contours flous du rôle de Valérie Trierweiler constituent un «facteur d’instabilité». «Soit elle est journaliste, soit elle a un cabinet à l’Élysée…», juge-t-il.
Des «propos déformés» selon Thomas Hollande
Selon Le Point, François Hollande a promis à son fils de s’expliquer publiquement sur l’épisode du tweet et le statut de la première dame. François Hollande pourrait profiter de son interview du 14 Juillet pour le faire. Ce jour-là, Valérie Trierweiler fera sa première apparition médiatique aux côtés du chef de l’État depuis le début de la polémique. Le couple se rendra le lendemain au Festival d’Avignon.
Thomas Hollande souhaite par ailleurs un nouveau rôle pour sa mère Ségolène Royal, dont il est très proche. «Ministre, pourquoi pas, dans quelques mois: en politique, on n’est jamais mort», estime-t-il. Interrogée mardi sur RTL, la présidente de la région Poitou-Charentes assurait n’avoir «rien demandé» à qui que ce soit. Mais «le moment viendra où je serai utile dans la fonction qui me sera proposée», ajoutait-elle.
Thomas Hollande a réagi à la publication de l’article, assurant que ses propos «ont été déformés». «Je démens avoir accordé une interview au Point. Les propos rapportés, dont certains sont déformés ou sortis de leur contexte, ont été tenus lors d’une conversation informelle» avec une journaliste de l’hebdomadaire, a-t-il déclaré. «C’est un article, ce n’est pas une interview. Aucun propos n’a été déformé», s’est justifée sur Twitter la journaliste.
Lefigaro.fr par Jim Jarrassé
Étiquettes : Apparition, Ségolène Royal, vie publique
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