Dans la poussière des bombardements
les pierres tombaient comme du béton
fondant mortellement la présence des têtes
et des maisons cossues non résistantes
Dans la chute fracassante d’éclats d’obus
les maisons perdaient leur corps dodus
chacune avec son petit et grand trou
les objets d’arts n’avaient plus de cou
Le silence habitait sans peur
malgré les canons de la douleur
Les maisons abandonnées à sa garde
tombaient sous l’occupation des sans-grades.
Bernard NKOUNKOU
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août 24, 2012 à 3:04 |
bel écrit et triste réalité