Tendre est la terre qui accueille ma dépouille mortelle
Dure est la justice qui trouble la conscience nationale
Poings levés je descends les yeux fermés dans la fosse
Acceptant la salutation des persécutés par la police
Mort et libéré sans gain de tracas de la revendication
Encore enchaînés les rescapés de la contestation
De Marikana à Mdumazulu les larmes ne cessent de tarir
Devant l’horreur de la gratuité mortelle de sévir
Quand Pretoria imprudent contrebalance la sanction
La consternation est grande sans fierté pour la nation
Par-ici relents nauséabonds des vices d’apartheid
Par-là mépris comme si nous étions des apatrides
Loin de toute considération humaine
Loin de toute acceptation sereine.
Bernard NKOUNKOU
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septembre 2, 2012 à 1:56 |
Des mots très forts qui ne me laissent pas insensibles