La police a annoncé mercredi avoir arrêté de nombreux suspects après le massacre la veille d’une quarantaine de personnes dans un foyer universitaire du nord-est du Nigeria, abattues par balles ou la gorge tranchée.
« Nous avons procédé à plusieurs arrestations, en fait nous avons arrêté de nombreux suspects en relation avec la tuerie » survenue mardi dans la ville de Mubi, a dit un porte-parole de la police, Mohammed Ibrahim, sans fournir de précisions. Un responsable scolaire a ajouté sous couvert d’anomymat que la plupart des personnes arrêtées étaient des étudiants.
L’armée a ratissé mercredi Mubi, dans l’Etat d’Adamawa, pour tenter de retrouver les auteurs du massacre perpétré dans un foyer universitaire.
Le président Goodluck Jonathan a ordonné aux forces de sécurité de tout faire pour élucider la tuerie qu’il a qualifiée de « tragique, triste et choquante ».
L’attaque, qui a aussi fait 15 blessés et dont les motivations sont encore inconnues, a eu lieu mardi aux premières heures à proximité du campus d’une école polytechnique en périphérie de Mubi.
L’Etat d’Adamawa a déjà été la cible de violences attribuées au groupe islamiste radical Boko Haram. Mais la police n’exclut pas que le drame soit lié à la tenue d’élections étudiantes, car plusieurs des victimes étaient des candidats à ce scrutin qui avait entraîné des tensions sur le campus.
Le bilan de la tuerie est passé de 26 à « au moins 40 personnes » mercredi, sur la base des déclarations d’habitants de la ville.
« Vingt cinq personnes ont été amenées à la morgue. Les corps d’une quinzaine d’autres dont les familles résident à Mubi ont été emmenées par leurs proches », a déclaré sous couvert de l’anonymat un responsable de l’école.
Jeuneafrique.com avec AFP
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