Le président français François Hollande a souligné samedi à Kinshasa, en marge du 14e sommet de la francophonie, que « parler le français, c’est aussi parler les droits de l’homme », après une rencontre avec l’opposition congolaise et des ONG.
« La francophonie, ce n’est pas seulement la langue française: parler le français, c’est aussi parler les droits de l’homme, parce que les droits de l’homme ont été écrits en français », a-t-il déclaré à l’issue de ces entretiens qui se sont déroulés à la résidence de l’ambassadeur de France.
« Je voulais que mon déplacement puisse être utile aux acteurs, aux militants qui font que les droits de l’homme, c’est à la fois un engagement mais aussi un risque », a poursuivi le président français qui s’était entretenu avec le président congolais Joseph Kabila dès son arrivée à Kinshasa samedi matin.
François Hollande avait jugé mardi « tout à fait inacceptable » la situation en République démocratique du Congo (RDC) « sur le plan des droits, de la démocratie, et de la reconnaissance de l’opposition ». Kinshasa avait vivement et immédiatement réagi, lui suggérant de « compléter son information » pour rendre son voyage dans la capitale congolaise « très utile ».
A la veille de son premier déplacement présidentiel en Afrique, le président français avait également jugé que les élections qui avaient conduit à la reconduction de Joseph Kabila à la tête du pays en novembre 2011 n’avaient « pas été regardées comme étant complètement satisfaisantes ».
« La démocratie ce n’est pas une leçon, la démocratie, c’est un droit et pour ceux qui sont à la tête des Etats, un devoir », a-t-il encore souligné samedi
Jeuneafrique.com avec AFP
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