Sous la violence effrénée de l’ouragan
tu m’enfermes dans la chambre de ton cœur
entre les branches de tes bras sans vents
me comblant du plus long baiser de bonheur
Quand Sandy dehors souffle de sa puissance
dans le secret torride d’une bonne jouissance
malgré les soubresauts éphémères de l’existence
la maison et les arbres pleurent leur existence
Réfugiés sous le toit de nos pauvres coquilles
cherchant à réchauffer nos petites lentilles
nos corps allumés sous le froid ont produit du feu
pour préparer, manger et savourer un bon pot-au-feu.
Bernard NKOUNKOU
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