Debout sur le tabouret à quatre pieds
L’œil collé sur le petit trou de curiosité
Quand Sandy souffle de toute sa nervosité
L’eau inonde déjà le pauvre vieux plancher
Criant au secours du maître ivre et indolent
Plongé dans une folle admiration de l’ouragan
Le chat peureux a gagné la chambre à l’étage
Oubliant que son maître va bientôt être à la nage
Les pieds qui ne parlent pas sentent l’humidité
D’un salon saoul jusqu’à la dernière gorgée
Le bal dansant mortel des arbres déracinés
Triste sort des invalides de la terre exposée
Aux multiples caprices des baisers de Sandy
Qui noient et tuent les humains jusqu’à la lie
Mes ancêtres disaient quand il fait très chaud
C’est un signe de malheur qui frappera le drapeau
La nature nous prévient de sa colère à venir
Prenant donc des dispositions pour nous prémunir
Des catastrophes qui pointent à l’horizon de la terre
Car trop d’astres sont visibles dans l’atmosphère.
Bernard NKOUNKOU
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