
Le maire de New York, Michael Bloomberg, s’était habituellement montré très critique à l’égard du président démocrate comme du candidat républicain. Crédits photo : Manuel Balce Ceneta/AP
Michael Bloomberg juge que le président démocrate est le mieux à même de faire face au changement climatique.

«USA, USA»
Le changement climatique, qui n’a pratiquement jamais été abordé pendant la campagne, s’est aussi invité à un rassemblement de Mitt Romney lorsqu’un manifestant a interrompu le candidat, lui criant qu’il était responsable de Sandy. L’homme s’est immédiatement fait expulser sous les cris de la foule, hurlant «USA, USA». Les républicains ne croient pas au réchauffement climatique, et Mitt Romney n’a jamais abordé le sujet en campagne.
Le soutien de Bloomberg à Obama tombe au moment où l’un des plus solides alliés de Romney, le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, couvre d’éloges le président pour sa gestion de Sandy. Un sondage indique que 78 % des Américains approuvent l’attitude du président face à l’ouragan. Le maire de New York précise qu’il aurait pu voter pour Mitt Romney s’il avait été le Romney de 2003 ou de 1994, qui se préoccupait du changement climatique, du contrôle des armes et de l’immigration.
Quel sera l’impact du soutien du maire de New York sur les électeurs? Il pourrait surtout avoir de l’effet sur les indépendants indécis. Les républicains pourront aussi remettre en mémoire des électeurs les reproches que Bloomberg a adressés au président, qui, à ses yeux, n’a pas été suffisamment rassembleur et dont l’agenda est trop axé sur la «redistribution», plutôt que la création de richesses.
Lefigaro.fr par Adèle Smith à New York
Étiquettes : Barack Obama, maire de new york, michael bloomberg, mitt romney, Ouragan
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