
Copie d’écran/Nbcnews.com
Richard Blanco est le poète choisi par la Maison Blanche pour réciter un poème lors de la cérémonie d’investiture de Barack Obama ce lundi 21 janvier 2013. À l’image du 44e président américain, ce jeune poète de 44 ans dévoile une tout autre face des États-Unis, éloignée des stéréotypes wasp (anglo-saxons protestants blancs).
Richard Blanco, fils d’exilés cubains, né en Espagne, est ouvertement gay. Ses parents ont fui la révolution de Fidel Castro. Il a grandi et fait ses études à Miami, aux États-Unis, et il y est devenu ingénieur. Il a peu à peu délaissé ce premier métier pour l’écriture poétique et l’enseignement. Son recueil de poème intitulé City of a Hundred Fires a notamment reçu le prix de poésie Agnes Lynch.
Aujourd’hui, Il est en passe de sortir de l’anonymat ou, à tout le moins, de l’ombre dans laquelle la poésie l’a installé et de briller l’espace de quelques instants lors de la cérémonie qui se tiendra sur les marches du Capitole.
Une tradition qui remonte à … 1961
Le poète cubain doit lire un poème composé spécialement pour l’occasion. Cette oeuvre originale sera directement inspirée de sa propre existence. Addie Whisenant, porte-parole auprès du comité d’investiture, dit de ses poèmes qu’ils sont des plus personnels et qu’ils définissent avec la plus grande justesse l’identité américaine.
Cette tradition du « poète inaugural » remonte au 20 janvier 1961, lors de l’investiture du Président John Fitzgerald Kennedy. Le poète Robert Frost avait alors récité alors le poème The Gift Outright. Aujourd’hui, Richard Franco devient le 5e et plus jeune poète à perpétuer cette tradition. Il succède à Elizabeth Alexander qui avait récité Praise Song for the Day pour la 1ère cérémonie d’investiture de Barack Obama en 2009, tandis que Bill Clinton avait choisi la poétesse afro-américaine Maya Angelou pour sa première investiture en 1993 et le poète Miller Williams pour la seconde en 1997. Il s’agit donc, à l’heure actuelle, d’une tradition purement démocrate.
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Lexpress.fr par Sophiane Meddour
Étiquettes : anglo saxons, Fidel Castro, john fitzgerald kennedy, la maison blanche
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