Décédé le 12 janvier dernier à la suite d’une longue maladie, l’ancien numéro un de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), Louis Gondou a été inhumé le 25 janvier à Brazzaville, après une cérémonie d’hommage officiel organisée au Palais des congrès, en présence des membres du gouvernement, des responsables syndicaux, des parents, amis et connaissances.
Il y a notamment assumé les fonctions de directeur des relations extérieures et des pompes funèbres, conseiller technique et aux transports du maire de la capitale congolaise. Louis Gondou a été l’un des dirigeants de la Confédération syndicale congolaise (CSC), ancienne centrale syndicale unique.
En 1993, il a créé la CSTC et assumé les fonctions de président de cette centrale syndicale jusqu’en 2003. A la tête de la CSTC, actuellement centrale syndicale la plus représentative du pays, Louis Gondou a su plaider les intérêts des travailleurs congolais auprès du gouvernement.
Dans l’oraison funèbre, le secrétaire général de la CSTC, Elo Belo Belard, a indiqué que l’illustre disparu était un syndicaliste émérite et l’un des artisans du renouveau syndical au Congo.
«Il sera alors l’un des artisans du renouveau syndical avec la restauration du multi syndicalisme, corollaire du pluralisme démocratique. C’est ainsi qu’il sera l’un des cofondateurs de la CSTC et premier président de cette centrale», a-t-il ajouté.
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