Où étais-tu à l’heure du complot ?
Qu’as-tu fait en apprenant le complot ?
Est-ce que j’étais le dernier des sots ?
Pour me laisser tuer comme un veau
Regarde maintenant mon sang dans tes mains
Regarde mon œil qui te regarde en témoin
Oui ta démagogie marque l’innocence
Ton autorité campe dans la désobéissance
Le pays en désaccord perd la conscience
Bientôt tu risques de ne pas diriger cette jeunesse
Paisible citoyen, fervent militant d’une cause
La vie n’est plus celle du berceau avec des roses
Penses-tu éponger les larmes de mes enfants ?
Pourras-tu consoler la douleur pénible de mes parents ?
Pourras-tu freiner l’élan impétueux de mes militants ?
Mon crime est une logique illogique des impénitents
Honte et cruelle est ma mort à la face du monde
Des vagues de contestation montent et inondent
Père de la nation à l’éthique actuellement dérapante
Ma mort n’arrêtera jamais la parole écumante
Percuter par les balles assassines, je n’ai pas crié
Je n’ai pas souffert non plus comme un supplicié
Je vais en paix, reste en paix, en veillant à la paix
Sinon tu seras dérangé par l’absence de paix.
Bernard NKOUNKOU
février 7, 2013 à 8:02 |
Très touchant cet écrit.