Le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali prêt à démissionner s’il échoue à former un cabinet

Le premier ministre tunisien à Bruxelles en octobre. Le premier ministre tunisien à Bruxelles en octobre. © AFP

Le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali, en conflit avec son parti islamiste, a déclaré aux médias tunisiens être prêt à démissionner s’il échouait à former un gouvernement de technocrates avant le milieu de la semaine prochaine.

Le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali, en conflit avec son parti islamiste, a déclaré aux médias tunisiens être prêt à démissionner s’il échouait à former un gouvernement de technocrates avant le milieu de la semaine prochaine.

« Je présenterai l’équipe au plus tard au milieu de la semaine prochaine. Si elle est acceptée (…) je continuerai à assumer mes fonctions de chef du gouvernement, à défaut, je demanderai au président de la république de chercher un autre candidat pour composer un nouveau gouvernement », a-t-il dit à l’antenne de Shems-FM et à l’agence officielle TAP.

C’est le première fois que M. Jebali, numéro 2 du parti islamiste au pouvoir Ennahda, évoque sa démission. Il est entré ainsi en conflit ouvert avec la direction de son mouvement en annonçant vouloir former un gouvernement apolitique.

Hamadi Jebali, figure modérée dans son parti, a souligné à nouveau qu’il cherchait l’approbation des partis tunisiens mais qu’il excluait de soumettre une équipe remaniée au vote des députés de l’Assemblée nationale constituante (ANC) où Ennahda dispose de 89 des 217 sièges.

S’il est en conflit avec ses troupes, sa proposition a en revanche été bien accueillie par l’opposition et la société civile. M. Jebali a d’ores et déjà promis que ni lui ni les membres d’un éventuel gouvernement apolitique ne seront candidats aux futures élections.

La Tunisie est dirigée depuis l’élection de la Constituante en octobre 2011 par une coalition entre Ennahda et deux petits partis de centre-gauche, dont celui du président Moncef Marzouki.

Les trois alliés entretiennent des rapports très difficiles et ne sont pas parvenu, après des mois de concertations, à un compromis sur une nouvelle équipe gouvernementale ni sur le contenu de la Constitution dont la rédaction est dans l’impasse.

Jeuneafrique.com avec AFP

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