Les membres du conseil central du Comité d’action pour la défense de la démocratie-mouvement de jeunesse (CADD-MJ), aile Faustin Élenga, ont décidé de la dissolution de ce mouvement juvénile. Un jour après, l’aile André Okombi-Salissa a protesté contre cette dissolution, annonçant la rupture avec le parti congolais du travail (PCT).
Faustin Élenga, deuxième vice-président du CADD-MJ, a expliqué aux militants que la dissolution du mouvement s’inscrivait dans la perspective de la création d’une seule organisation de jeunesse affiliée au PCT. Il a rappelé les circonstances du CADD-MJ, le 28 août 1993. Ce mouvement est né de la volonté du Président Denis Sassou N’Guesso de sauver la jeune démocratie congolaise qui était menacée après la conférence nationale souveraine par le pouvoir d’alors, a-t-il dit.
«Le président fondateur du CADD-MJ a constaté qu’il était temps de fédérer les énergies politiques autour du PCT en vue de renforcer ses actions de soutien au président de la République. Nous irons tous à la nouvelle organisation des jeunes qui verra le jour sous peu. Nous allons monnayer nos talents politiques avec autant de force et d’abnégation comme nous le faisions au CADD-MJ. De toutes les façons, nous n’avons pas changé de chef politique. Il reste le même, le Président de la république, Denis Sassou N’Guesso», a ajouté Faustin Élenga.
L’aile André Okombi-Salissa soutient que le Président Denis Sassou N’Guesso et le fondateur du CADD-MJ et que ce mouvement juvénile appartient toujours à la majorité présidentielle. Mais, il rejette en bloc la décision de dissolution du mouvement.
Congo-site.com par Gaspard Lenckonov
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