Congo: Les habitants de Brazzaville confrontés aux problèmes de transport

Le déplacement à Brazzaville est devenu un véritable casse-tête chinois. Dans les arrêts de bus, il faut attendre une heure ou deux heures pour trouver un bus qui emprunte son itinéraire. La situation perdure et semble ne pas trouver de solution.


Les habitants de Brazzaville confrontés aux problèmes de transport
Aux heures de pointe, les arrêts de bus sont saturés de personnes : pas d’autocars qui font de lignes directes, tous préférant les demi-terrains, c’est-à-dire, le morcellement du trajet. Par exemple, les bus qui partaient de Jane Vial (5ème arrondissement) pour le quartier Kombo, s’arrêtent désormais à Texaco-Tsiémé, puis engagent un deuxième trajet vers le Terminus Mikalou (6ème arrondissement). De là, ils abordent une troisième courses vers le lycée Thomas Sankara, et ainsi de suite. Cette situation est observée sur tous les itinéraires des transports en commun de la ville capitale.

Conséquence : les Brazzavillois sont obligés de payer le double ou le triple du prix habituel de la course pour pouvoir arriver à temps à destination. Au lieu de 150 francs CFA, ils paient 300 à 450 francs CFA en aller et le même prix au retour. Ce problème fait partie des retards des travailleurs à leurs postes et des élèves à l’école.

Quelques citoyens rencontrés dans les arrêts de bus expliquent : «Désormais, il m’est difficile d’arriver à mon lieu de travail à temps. Je suis à l’arrêt de bus depuis 7heures. Là, il est 8 heures je n’ai pas encore trouvé de bus», a indiqué Essere Pierre, agent SNE à l’antenne de Kombo.

Quant à Ngapika Alain, il a déploré : «Quand il y avait des lignes directes, je payais 150 francs CFA pour me rendre au travail et le même prix pour rentrer chez moi. Actuellement, mon budget de transport a augmenté parce que je dois prendre plusieurs bus. Malgré les demi-terrains, les bus sont toujours difficiles, comme s’il n’y en a plus à Brazzaville».

De leurs côtés, les chauffeurs évoquent les embouteillages comme motif des demi-terrains. «Il y a trop d’embouteillage.Nous restons longtemps coincés sur la route et cela constitue un manque à gagner pour nous. Nous sommes donc obligés de faire des demi-terrain», a expliqué Féfé, un chauffeur de bus. Certains chauffeurs de bus et même de taxi ont opté de ne plus prendre certains itinéraires pour éviter des embouteillages.

Il sied de souligner qu’en 2010, la mairie de Brazzaville avait fixé les itinéraires des transports en commun, afin de mettre un terme aux difficultés de transport. Mais, cette mesure semble avoir échoué.

Congo-site.com par messilah Nzoussi

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