Jeunes loin d’avoir un visage beau
Mais plutôt de Satan du tombeau
Amis de sales besognes d’Asmodée
Qui leur promet maints trophées
Vermines de sociétés modernes
Sangsues noires étrangères des lagunes
Ils sentent un parfum de macchabée
De triste et sale besogne de scarabée
A la carapace luisante d’un noir de jais
Tronquant facilement leur beauté aux laids
Néron à la culture et à l’éducation dangereuses
Loups-garous de pires nuits ténébreuses
Quand dorment les humains d’un bon sommeil
Ils grappillent avec de longues queux
Avec la bouche longue aux dents de feu
Voyageant nus la nuit dans le ciel
A la quête des âmes innocentes
Pour assouvir leur faim mordante.
Bernard NKOUNKOU
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