Certains citoyens déversent les immondices le long des rails de chemin de fer alors que d’autres attendent la nuit ou profitent des pluies pour jeter les ordures dans les eaux.
Les lieux les plus touchés par l’insalubrité sont les marchés. A Madina, Koloma, Coza, Yimbaya, Taouyah, Kaporo, les commerçants n’en peuvent plus de cohabiter avec les ordures.
Même la presqu’île de Kaloum, qui abrite les ministères, la présidence et bon nombre d’entreprises privées, n’est pas épargné. Des tas d’ordures y sont visibles le long des avenues.
Au lendemain de sa nomination, le gouverneur de Conakry, Sékou Resco Camara, s’était fixé comme objectif l’assainissement de la capitale guinéenne et la lutte contre le banditisme.
Il a en effet multiplié les opérations « Conakry ville propre », suivies d’autres actions de ce genre initiées par la Première dame de la république mais Conakry reste toujours sale.
Lors d’une de ses sorties médiatiques, le Chef de l’État, Alpha Condé, a fustigé l’état d’insalubrité dans lequel baigne une bonne partie de Conakry.
Le lendemain, le gouvernement avait annoncé la prise « des mesures urgentes » en vue de débarrasser la ville de ses ordures, mais depuis, aucune action concrète.
Selon les statistiques de 2012, Conakry produit 800 tonnes d’ordures par jour.
APA-Conakry (Guinée)
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