Un vent de pluie toussait,
brassait et embrassait
les feuilles des arbres
qui se tordaient le cou et le menton glabre,
avant de les décapiter le dimanche
sur les épaules des branches.
Quand vint l’oiseau au fin plumage noir,
qui s’essuyait allègrement le bec sans miroir
de la soupe de chenille contre la branche ;
la pluie vomissait et urinait de son pantalon sans poche,
sur la belle et tendre peau nue des feuilles vertes.
Bernard NKOUNKOU
juin 4, 2013 à 6:23 |
très beau Bernard 🙂
juin 4, 2013 à 8:44 |
Merci Gys ! Bien cordialement !