Proche de l’ex-président de la République Jacques Chirac, il était entré dans la police en 1970 et était devenu en 1992 patron des Renseignements généraux, qu’il a dirigés pendant près de 12 ans, jusqu’en 2004, sous huit ministres de l’Intérieur.
Celui qui s’est toujours décrit comme un « démineur de la République » et un homme de l’ombre s’est rendu célèbre avec la publication dans la presse de ses fameux « carnets », ces manuscrits où il rapportait rumeurs et ragots de la Vème République. Ces vingt-trois cahiers à spirale, couvrant les années 1998 à 2003, ont été publiés en 2008, après avoir été saisis dans le cadre de l’enquête Clearstream, alors qu’il avait quitté les RG.
Yves Bertrand y avait consigné tout au long de sa carrière nombre d’indiscrétions et de rumeurs des affaires politico-financières de la Vème République, la vie privée et publique du Tout-Paris et des hommes politiques.
Il était très en froid avec Nicolas Sarkozy qui l’a soupçonné d’avoir joué un rôle dans cette affaire Clearstream. L’ex-président de la République avait d’ailleurs porté plainte contre lui à la suite de la publication de certains passages de ses carnets le concernant.
Yves Bertrand s’était présenté comme une « victime » après la divulgation de ses carnets, des « brouillons » selon lui.
En 2011, il avait fait un pas vers le Front National en déclarant que Marine Le Pen était « quelqu’un de respectable », estimant qu’elle était « victime d’une diabolisation injuste et absurde à cause de son nom ».
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