Sur le sol arable de tes pieds
A poussé de rares arbres fruitiers
Prenant racines sur les os de tes ancêtres
Où ils germent dans la mémoire des êtres.
Sous le soleil brutal et noir de ta peau
Tes tatouages motivés n’ont pas des os
Et tes bras comme de longs ruisseaux
Sont terminés par des doigts sans anneaux
Pris dans la poussière indésirable du désert
Rampe encore insolent le démon de la misère
Au multiple cornes de la longue et triste guerre
D’une sécheresse plantant son drapeau de misère.
Bernard NKOUNKOU
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