Ukraine: La communauté internationale ne veut pas voir le pays divisé

L’Ukraine russophone de l’Est face à l’Ukraine nationaliste de l’Ouest: le renversement du gouvernement de Viktor Ianoukovitch ouvre la voie à un renouvellement espéré de la classe politique ukrainienne mais fait aussi craindre un déchirement entre l’Est et l’Ouest.

Alors que la chancelière allemande Angela Merkel et le président russe Vladimir Poutine ont souligné dimanche l’importance pour l’Ukraine de préserver son intégrité territoriale, François Hollande a souligné dans un communiqué «qu’après les violences dramatiques des derniers jours, la transition démocratique qui s’engage répond aux aspirations du peuple ukrainien. L’unité et l’intégrité territoriale du pays doivent être respectées.»

«Pas de contradiction» pour les Etats-Unis

Pour le président français, l’urgence est de constituer un «gouvernement de large rassemblement afin d’organiser rapidement des élections et lancer un programme de réformes». François Hollande a précisé que «La France entend accompagner le processus en cours et appuyer pleinement, avec l’aide de l’Union européenne, les réformes politiques et la modernisation économique de l’Ukraine».

Les Etats-Unis, par la voix de Susan Rice, ont également rappelé que qu’une partition de l’Ukraine n’était ni dans l’intérêt de l’Ukraine, ni de la Russie, ni de l’Union Européenne ou des Etats-Unis. La conseillère de Barack Obama à la sécurité nationale a déclaré qu’«il n’y a pas de contradiction entre une Ukraine qui entretient de longue date des liens historiques et culturels avec la Russie et une Ukraine moderne qui veut s’intégrer davantage avec l’Europe. L’un n’empêche pas l’autre».

20minutes.fr