Un soleil affamé dépucèle la neige
surprise en robe blanche et beige
dans l’étendue de ses cuisses blanches
au sol immaculé et sans manches
Gémissant et soupirant de pénétration
dans la puissance de ses rayons en action
qui s’infiltrent aux premières frictions
d’un sentiment au goût de la succion
Tenant doucement ses seins de blanche neige
comme des éponges qui se pressent à la nage
et s’égouttent dans la rage de l’inanition
puis au firmament et au zénith de l’éjaculation
Ils jouissent d’une étreinte des heures durant
sur la toiture oblique du musée de la région
puis tombent solidement en bloc au sol mutant
se brisant de plaisir sur la tête du passant.
Bernard NKOUNKOU
Étiquettes : Robe
février 27, 2014 à 7:27 |
Beau poème mais très très chaud 😉
février 27, 2014 à 7:34 |
Merci, Gys ! Un peu de chaleur, en période fraîcheur, fait parfois du bien pour fondre la glace. Bonne journée !
février 27, 2014 à 10:31
Oui tu as raison 🙂