Président du C.d.r.c (Cercle des démocrates républicains du Congo), Modeste Boukadia faisait l’objet d’un jugement devant la cour criminelle de Pointe-Noire. Il avait organisé, le 17 août 2013, à l’esplanade de la gare de Tié-Tié, un meeting au cours duquel il dénonçait le non-respect de l’accord politique qu’il aurait signé le 20 octobre 1997 avec le P.c.t (Parti congolais du travail). S’attendant à un gouvernement d’union nationale dont il serait le premier ministre. Le 21 août 2013, le vice-président de son parti, Sylvain Miakamona-Nzingoula, organise une marche de protestation partie tôt le matin, de Mpaka, jusqu’au siège de l’arrondissement 3 Tié-Tié. Tout au long de la marche, les militants et sympathisants du C.r.d.c chantaient des chansons hostiles au pouvoir et demandaient la démission du chef de l’Etat et la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. La gendarmerie avait dispersé la marche vers Ngoyo et arrêté une trentaine de manifestants. Ils avaient été présentés à la justice pour trouble à l’ordre public.
Le jugement est tombé: Modeste Boukadia, qui avait quitté Pointe-Noire, est condamné par contumace à 30 ans de travaux forcés et une vingtaine de militants à des peines d’emprisonnement allant de 5 à 7 ans. Une dizaine a été acquittée.
Lasemaineafricaine.net
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