L’heure des comptes
Restée première dame un peu plus d’un an et demi, Valérie Trierweiler a quitté ses bureaux de l’Elysée en début d’année. La cour des comptes vient de publier son rapport sur les comptes des services de la présidence de la République et un passage entier relève les coûts liés à l’ancienne compagne de François Hollande.
Depuis le 25 janvier 2014 et l’officialisation de sa rupture avec Valérie Trierweiler suite à la révélation de la liaison de François Hollande et Julie Gayet, il n’y a plus de première dame à l’Elysée. Pendant de longs mois, la journaliste de Paris Match a pourtant bénéficié des services de la République.
En mai 2013, le Premier ministre de l’époque, Jean-Marc Ayrault, avait déjà évoqué le coût pour les finances de l’Etat des collaborateurs affectés au service de la première dame. Il avait noté une rémunération mensuelle de près de 20 000 euros, soit trois fois moins que Carla Bruni, avait-il relevé à titre de comparaison.
Hier, la cour des comptes a publié sur son site Internet son « rapport sur les comptes et la gestion des services de la présidence de la République », en 2013, comme l’a rapporté L’Express. Dans la seconde partie, intitulée « la situation financière et l’exécution en 2013 », une partie recense « les dépenses liées à Mme Valérie Trierweiler ». Les cinq collaborateurs qui travaillaient directement avec l’ancienne compagne de François Hollande ont coûté 396 900 euros bruts à l’Etat. À cela, s’ajoutaient les rémunérations des officiers du groupement de sécurité de la présidence de la République dont le montant n’a pas été précisé. En février dernier, « les postes ont tous été supprimés, est-il précisé dans le rapport. Ces personnels ont été affectés sur des postes vacants au sein de la Présidence ou remis à la disposition de leur administration d’origine. »
Voyageant dans le cadre de ses fonctions de première dame (représentation ou soutien à des causes humanitaires), le montant total de ses déplacements s’élève à 85 000 euros. Valérie Trierweiler bénéficiait en outre au rez-de-chaussée de l’Hôtel d’Evreux de six bureaux et du salon des Fougères. Des lieux de prestige dont elle a définitivement rendu les clés il y a bientôt six mois.
Voici.fr par M-A.K.
Étiquettes : François Hollande, Présidence de la République, Valérie Trierweiler
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