Le président tunisien Moncef Marzouki et candidat à la présidentielle n’a pas été invité en bonne et due forme à la séance inaugurale du premier parlement post-révolutionnaire mardi et était dès lors absent, a indiqué son directeur de campagne.
« Le président de la république n’a pas été invité à la séance inaugurale du Parlement élu et selon la loi sur l’organisation provisoire des pouvoirs publics, qui est encore en vigueur, le président de la république ne peut pas aller à l’Assemblée sans invitation », a écrit Adnène Mancer sur sa page officielle sur Facebook.
« Nombreux sont ceux qui savent cela et font comme s’ils ne le savaient pas », poursuit-il, laissant entendre que le chef de l’Etat n’a pas été invité sciemment.
Le gratin politique tunisien était présent à l’ouverture de cette séance inaugurale mardi matin, y compris le Premier ministre Mehdi Jomaa et Béji Caïd Essebsi, le chef du parti anti-islamiste Nidaa Tounès et favori du second tour de la présidentielle face à M. Marzouki.
Conformément à la législation tunisienne, le président de la Constituante sortante, Mustapha Ben Jaafar a convoqué la séance inaugurale de l’Assemblée des représentants du peuple, élue en octobre.
Jeuneafrique.com avec AFP
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