Femme,
La poudre matinale, amie de ton visage
Donne fermeté et vitalité à ton âge
Car dans l’opulence majestueuse de ton corps
Se dégagent le baume et le parfum de ta toilette
Qui enivrent toutes les glandes de l’amour
Dans l’attente imminente de tes saveurs affriolantes.
Femme,
Dans ta robe moulante qui dessine tes hanches
Je te prends au creux arqué de mes branches
Pour te conduire, pas à pas, dans la chambre
Où ton ombre répand, à foison, ton ambre
Dans l’espace rectangulaire décoré du lit
Où ma main parcourt le relief de ton répit
Sans violer les accords intimes de Vénus
Signés sous l’assistance du bon Crésus.
Bernard NKOUNKOU
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