Rongé est mon sein du destin
Comme une feuille de chou du matin
Par la verrue affamée sans pitié
Dévorant ma belle chair à moitié
Attaqué par les dents du cancer
Qui me délecte comme un dessert
Peu à peu mon pauvre sein disparaît
Comme une montagne vidée désormais
Chaque instant mon regard sur ma poitrine
Découvre la surface aplatie de ma vitrine
Comme cette papaye mûre des champs
Dévorée par une colonie d’oiseaux migrants
Bernard NKOUNKOU
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