
Les débris de l’A321 de Metrojet, qui s’est écrasé dans le Sinaï, samedi 31 octobre. © Maxim Grigoryev
Le décryptage de l’enregistreur des données de vol (Flight Data Recorder) et de l’enregistreur des voix dans le cockpit (Cockpit Voice Recorder) indique que tout était normal, aussi bien au niveau des instruments que des conversations, jusqu’à la 24e minute de vol quand les deux machines ont brutalement cessé de fonctionner, un comportement symptomatique d’une très soudaine décompression explosive, a indiqué cette source qui a requis l’anonymat.
Les enquêteurs, au vu des informations des boîtes noires mais aussi de constatations sur les lieux du crash et de leur expérience, privilégient fortement la thèse de l’attentat, poursuit-elle.
L’hypothèse d’une explosion avec pour origine une défaillance technique, un incendie ou autre, apparaît hautement improbable parce que les enregistreurs auraient sûrement signalé quelque chose avant la rupture et/ou les pilotes se seraient manifestés, dit encore la source.
Théoriquement, l’hypothèse d’une explosion accidentelle aussi brutale est possible, mais dans les faits elle est de l’ordre du très peu probable, admet-elle cependant, ajoutant: un avion ne s’arrête pas net comme cela de transmettre des données en pleine altitude de croisière s’il n’y a pas une brutale explosion.
Rmandie.com (©AFP / 06 novembre 2015 18h58)
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novembre 6, 2015 à 7:27 |
Les boîtes noires ont parlé…enfin.