Auteur: Direct-Dolcity avec Zenga-mambu.com | |
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La scène s’est déroulée à Dolisie la 3ème ville du Congo. Sous d’autres cieux, on parlerait déjà d’incident diplomatique.
En effet, le président de la communauté angolaise à Dolisie a été assassiné par les gendarmes sans formation et sans éducation à la solde du régime de Sassou Nguesso. Enlevé par les agents de la gendarmerie de Dolisie dans la nuit du 9 au 10 janvier à son domicile pour avoir attrapé un voleur dans son verger, torturé et certainement empoisonné dans une prison de la gendarmerie à Dolisie, ce papy, père de famille, âgé de 75 ans, a été retrouvé, les oreilles gonflé par le pétrole versé dans cet organe et les yeux crevés. Le 25 décembre 2015, jour de noël, ce père de famille est allé vérifier son verger, sachant que les jours de fêtes sont prisés par les voleurs pour réaliser leurs forfaitures. Dans sa ronde, ce papy a trouvé un jeune entrain de voler dans ces plantations. Une fois arrêté, le jeune a été traduit au comité du quartier qui lui a infligé une amande de 50.000 F CFA. Incapable de payer cette somme d’argent, le voleur a préféré faire appel à son frère, gendarme de son Etat. Dans nuit du 9 janvier 2016, Monsieur Jean Eduardo Véloz, Président de la communauté angolaise à Dolisie est enlevé à son domicile, torturé, séquestré, battu et empoisonné dans une prison de la gendarmerie. Après une fausse autopsie réalisée par un médecin corrompu par le pouvoir et pour éviter l’incident diplomatique, le praticien a botté en touche et les résultats sont sans appel : AVC (accident vasculaire cérébral). Que veulent ces chiens enragés de Sassou Nguesso dans cette ville ? Après avoir abattu un jeune mineur qui aurait brulé les dons du prince héritier Christel Sassou Nguesso, voici qu’un paisible père de famille est assassiné pour avoir réclamé « justice ». Bienvenu dans la Nouvelle République des « Nguesso », une République où les membres de la cour, leurs courtisans et obligés ont le droit de vie et de mort sur ceux qu’ils considèrent comme esclaves. Les preuves:
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Étiquettes : Angolais, Congo, Dolisie, Jean Eduardo Véloz
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