Les deux garçons ont enterré leur parent devant le monde entier
William avait le même âge quand la voiture de sa mère a heurté le poteau du Pont de l’Alma. A l’époque, contrairement à Céline et René si fusionnels, Charles et Diana étaient en conflit permanent. Sans compter qu’à Buckingham, il est de bon ton de rentrer ses émotions, de ne point trop faire de démonstrations. Alors quand les prières accompagnaient sa mère dans sa dernière demeure, William a dû lui aussi faire preuve de courage, privé des gestes maternels réconfortants et devant se contenter de la compassion maladroite de son père.
Et comme si la douleur d’un parent disparu trop tôt n’était pas suffisante, René-Charles comme William ont dû la vivre en renonçant à leur intimité, en partageant l’être cher avec une foule d’anonymes. Et puis, il y a ceux qui restent. René-Charles a veillé la dépouille de son père presque aussi longtemps que Céline, mettant son mal en sourdine de crainte qu’elle ne s’effondre. Et les jumeaux, Eddy et Nelson, si jeunes encore, il les a laissés aux mains de leur mère, sans jamais les quitter du regard. De la même manière mûre et bienveillante dont William avait effacé ses besoins pour s’assurer du bien-être de Harry.
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