Cinq personnes seront jugées lundi, deux jours après leur interpellation à Calais lors d’un rassemblement hostile aux migrants, selon des sources judiciaires. Parmi les interpellés figure un ancien patron de la Légion étrangère.
Le général, désigné comme ayant eu « le rôle principal » dans cette manifestation interdite, sera poursuivi pour « participation à un attroupement qui ne s’est pas dissous après sommation ». Les quatre autres personnes sont accusées de « port illégal d’armes ».
Tous risquent une peine allant jusqu’à un an de prison ferme. Ils comparaîtront lundi après-midi devant le tribunal de Boulogne-sur mer, a précisé le procureur.
Vingt interpellations
Organisée à Calais à l’appel du mouvement islamophobe Pegida, la manifestation de samedi avait été interdite par les autorités. L’événement a été marqué par des échauffourées entre forces de l’ordre et manifestants, qui ont scandé des slogans tels que « on est chez nous! », « Etat dictateur » ou « migrants dehors ».
Après plusieurs appels à la dispersion, les gendarmes ont chargé les manifestants et fait usage de gaz lacrymogènes. Vingt personnes ont été interpellées, parmi lesquelles le général à la retraite, ancien grand patron de la Légion de 1994 à 1999.
Romandie.com
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