Depuis jeudi, les policiers ont multiplié les auditions pour comprendre le geste de la jeune fille. Une quinzaine d’élèves, le proviseur et son adjoint, le conseiller d’éducation ou encore l’infirmière de son Lycée ont été entendus afin de déterminer les circonstances d’un drame que rien ne laissait présager. Cette jeune fille était en effet décrite comme «équilibrée et bonne élève en seconde européenne», rapporte France Bleu Normandie. Les policiers cherchent notamment qui est à l’origine de l’échange des clichés par téléphone et s’il y a eu chantage ou tentative de chantage dans cette affaire.
Une aide psychologique pour accompagner les élèves
Depuis le suicide de l’adolescente, l’émotion est très vive à la cité scolaire Marcel-Gambier de Lisieux, indique le journal Le Pays d’Auge. Une minute de silence a été observée au lendemain du drame en présence de près de 400 élèves. Une cellule psychologique a également été mise en place par le rectorat au sein de l’établissement scolaire. Cette cellule pourrait être maintenue lundi, comme l’explique auprès de Ouest France le proviseur de l’établissement, Bruno Girouard, pour notamment accompagner «les élèves les plus proches» de cette jeune fille, qui sont «très affectés».
Le drame s’est produit jeudi en début de matinée vers 8 h 30 sur la ligne entre Deauville-Trouville et Lisieux (Calvados). Le train n’a pas réussi à stopper alors que la jeune fille se trouvait au milieu des voies.
Leparisien.fr par V.F.
mars 6, 2016 à 10:58 |
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