« J’ai vu les réactions, on peut les comprendre », a d’abord réagi l’ancien Premier ministre sur France Inter. « J’ai rencontré mon homologue ministre des Affaires étrangères à deux reprises déjà, et de quoi nous discutons ? Nous discutons de la paix en Syrie. Et la paix en Syrie, l’Arabie saoudite a un rôle à jouer ».
Et de mentionner la part prise par l’Arabie dans les négociations de paix en Syrie : « sa position, c’est d’encourager la reprise des négociations, que le cessez-le-feu soit totalement respecté, que l’aide humanitaire arrive et c’est les encouragements qu’elle donne à l’opposition ». Au point d’obtenir l’une des plus hautes décorations françaises ? « C’est une tradition démocra… euh diplomatique. Hein, c’est une tradition diplomatique. Et je pourrais vous en citer plein, de légions d’honneur qui ont été données ou de décorations qui ont été reçues par la France ».
La France entretient des relations très suivies avec l’Arabie saoudite, allié important en Syrie dans la lutte contre le groupe État islamique (EI) et avec qui Paris a conclu d’importants contrats d’armement.
« Le commerce, ça compte, mais les intérêts stratégiques de la France, ce n’est pas que le commerce (…), ce n’est pas toujours de vendre des armes », a insisté le député des Hauts-de-Seine Thierry Solère (LR). L’Arabie saoudite « n’est pas une démocratie, il y a des exécutions capitales (…). La France devrait être plus ferme, comme les autres grandes démocraties occidentales, à exiger un comportement différent », a-t-il plaidé sur Sud Radio et Public Sénat.
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