Les trois reporters sortaient d’un point de presse avec le général Jean-Marie Michel Mokoko, l’un des opposants au président congolais Denis Sassou-Nguesso, lorsqu’une voiture leur a bloqué la route. Quatre hommes en civil, qui se sont présentés comme des policiers, leur ont alors asséné des coups de poing et se sont saisis de leur matériel, caméras et carnets, ainsi que de leur passeport, sans donner d’explication.
Assistant à cette scène d’intimidation alors que les résultats de l’élection présidentielle du dimanche 20 mars sont attendus dans un climat tendu, des policiers d’un commissariat tout proche ont essayé d’intervenir mais sans résultat. Le Monde proteste contre cette agression inacceptable commise contre trois journalistes alors qu’ils ne faisaient qu’exercer leur métier. Nous réclamons que les matériels, documents et passeports des reporters leur soient restitués dans les plus brefs délais.
Étiquettes : Agression, Brazzaville, Christophe Châtelot, Congo, denis sassou nguesso, journalistes, le monde
mars 23, 2016 à 1:22 |
Quand on ne se reproche de rien de sa victoire dans les urnes, on ne peut pas agresser les journalistes qui font leur travail.
mars 23, 2016 à 2:07 |
Il n’est pas bon d’être journaliste dans de telles conditions
mars 23, 2016 à 2:10 |
Pour l’information juste et véritable, il faut partir à la source des faits et de l’opinion.
mars 23, 2016 à 2:14
C’est vrai