Les deux responsables politiques socialistes ont refusé la main tendue du premier ministre, qui a appelé à l’unité en vue de l’élection présidentielle.
« La question n’est pas ce qui nous sépare mais ce qui devrait nous rassembler », a répondu Benoît Hamon sur C8. « Si on vient au pouvoir, ce n’est pas juste pour gouverner ensemble. Des questions centrales nous sont posées, le Front national est aux portes du pouvoir (…), c’est un peu court », a-t-il poursuivi, avant d’ajouter :
« Ce qui doit rassembler, l’essentiel, c’est que la gauche devrait améliorer la vie des gens. François Hollande les a rendus plus vulnérables. »
De son côté, le porte-parole d’Arnaud Montebourg, François Kalfon, a dénoncé sur BFM TV un « appel grotesque » dans un discours en forme de « candidature déguisée ». « C’est quand la maison brûle qu’on veut rassembler la famille, derrière qui ? quel contenu ? loi travail ou fin de l’austérité », a-t-il écrit par ailleurs sur Twitter. « C’est une primaire sincère qui permettra le rassemblement, pas une opération de com’ sur le mode “Embrassons-nous, Folleville”», ajoute-t-il.
Lemonde.fr avec Reuters
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octobre 23, 2016 à 2:16 |
Cela ne m’étonne pas d’eux
octobre 23, 2016 à 10:15 |
C’est le déchirement et la distanciation…
octobre 24, 2016 à 2:10
Eh oui