Le ministre-président de la région de Wallonie a déclaré lundi, avant une réunion avec le premier ministre belge à Bruxelles, qu’il ne céderait pas à la pression du Canada et de l’UE pour donner son aval à la signature de leur accord de libre-échange.
« A chaque fois qu’on essaie de poser un ultimatum, cela rend tout débat démocratique impossible », a souligné Paul Magnette à son arrivée à Bruxelles. Il s’exprimait quelques heures avant la date limite fixée par les dirigeants européens pour confirmer ou annuler la cérémonie de signature de l’accord Ceta prévue jeudi.
« Nous n’avons pas besoin d’ultimatum », a poursuivi le dirigeant wallon aux journalistes présents. « Nous ne prendrons aucune décision sous la pression. »
Paul Magnette a répété que la Wallonie n’était pas opposée à l’accord de libre-échange avec le Canada, mais qu’elle insistait pour que ne soient pas remises en cause les normes sociales et environnementales et pour obtenir la garantie que les services publics seront préservés et qu’il n’y aura pas de mécanismes d’arbitrage privés.
Romandie.com avec(ats / 24.10.2016 14h20)
octobre 24, 2016 à 1:31 |
Cela ne m’étonne pas de la Belgique
octobre 24, 2016 à 1:38 |
Elle a certainement sa raison de ne pas y adhérer de peur de perdre trop d’avantages et d’être à la remorque d’une autre puissance économique… même si elle n’en est pas une.
octobre 24, 2016 à 1:44
Oh oui