Corps assis, les fesses sur le sable
Les pieds allongés vers l’eau salée
Que lèchent les vagues de la Mer Égée
Dans son maillot de bain d’un bel ensemble
De son pied gauche effeuillé et arc-bouté
Formant avec le mollet un triangle équilibré
Elle s’appuie avec ses deux mains matures
Dans la défiance lumineuse qui frappe son regard
À l’approche de la brise de terre avant la prière vespérale
Les anges admirent sa poitrine et le bouton de son nombril
D’aucuns caressent et tissent sa chevelure ondoyante
D’autres posent des fleurs sur sa beauté foudroyante
Elle rumine par instant sa solitude dans le ressac des vagues
Pensant à jamais, à ce lointain ami qui viendrait avec sa bague
Pour décorer, honorer et orner son menu doigt des fiançailles
En la sortant des entrailles de l’isolement pour des victuailles.
Bernard NKOUNKOU
Étiquettes : Anges, Bague, Corps, fesses, fiançailles, Mer Egée, Victuailles
octobre 31, 2016 à 12:40 |
C’est un très joli poème.
J’aime beaucoup tous les poèmes de cet auteur.
octobre 31, 2016 à 12:48 |
Dans l’évasion poétique, les idées fusent et prennent des couleurs comme les feuilles de l’automne, avant l’abandon totale des branches.
octobre 31, 2016 à 12:52
Oui, c’est sûr
octobre 31, 2016 à 2:11 |
Joli poème Bernard
novembre 1, 2016 à 10:37 |
Merci, Gys !