Dans le « Journal du dimanche », le premier ministre n’a cependant pas exclu de se présenter contre le président de la République à la primaire du Parti socialiste, en janvier 2017.
Manuel Valls a assuré lundi à François Hollande qu’il ne « pouvait y avoir » et qu’il n’y « aurait jamais de crise institutionnelle » au sommet de l’Etat, toujours selon l’entourage du premier ministre, pourtant pressenti pour se présenter à la primaire de la gauche, les 22 et 29 janvier 2017.
« Il ne peut y avoir, notamment dans ce moment précis où la France fait face à la menace terroriste, de confrontation politique dans le cadre d’une primaire entre un président de la République et un premier ministre. »
Réflexion avant la primaire de janvier
Dans le Journal du dimanche daté du 27 novembre, le premier ministre n’avait pas exclu de se présenter contre le président à la primaire du Parti socialiste programmée en 2017. Une configuration démentie ce lundi par le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, qui assure qu’« il n’y aura pas de primaire entre le président et le premier ministre ».
Visage grave et dossiers sous le bras, Manuel Valls a quitté l’Elysée à 14 h 35, après un déjeuner avec François Hollande, qui s’est prolongé pendant deux longues heures. Au lendemain d’un week-end de vives tensions au sommet de l’exécutif, le chef du gouvernement était arrivé vers 12 h 30 au palais présidentiel, avec une demi-heure d’avance sur l’horaire prévu à l’agenda officiel du chef de l’Etat.
Lemonde.fr
Étiquettes : Démission, François Hollande, manuel valls
novembre 28, 2016 à 4:23 |
Il critiquait Macron, il doit libérer ce poste pour s’occuper de sa campagne…