Parmi les étudiants actifs, 80 % occupent leur poste trois jours ou plus au cours d’une semaine travaillée, avec des conséquences défavorables quand il s’agit d’un emploi déconnecté des études.
Selon la Dares, le service des statistiques du ministère, 37 % d’étudiants actifs travaillent dans le cadre d’un CDD, 31 % en CDI, 29 % en contrat d’apprentissage. Les 3 % restants regroupent les non-salariés et les personnes qui ne précisent pas le type de l’emploi.
Parmi les étudiants actifs, 80 % d’entre eux occupent leur poste trois jours ou plus au cours d’une semaine travaillée, pour une durée de travail hebdomadaire d’en moyenne vingt-huit heures et quarante-cinq minutes.
Les effets différenciés des expériences de travail
Pour la majorité des étudiants qui travaillent (56 %), l’activité exercée a un lien avec les études : ils sont principalement en apprentissage, en stage, ou salariés étudiants (internes des hôpitaux, attaché temporaire d’enseignement et de recherche, ATER), les périodes de travail faisant partie intégrante de la formation.
Pourcentage d’étudiants exerçant une activité liée à leur cursus, selon le niveau et le type d’études :
Les étudiants qui travaillent régulièrement mais dont l’activité n’a pas de lien avec leurs études sont 61 % à exercer à temps partiel, mais pour une charge horaire qui reste lourde : en moyenne vingt-trois heures par semaine pour 73 % d’entre eux. Ils sont le plus souvent caissiers, vendeurs, serveurs, surveillants ou donnent des cours particuliers.
La Dares note « les effets différenciés » que peuvent avoir les expériences de travail sur le parcours de l’étudiant. Les activités « les plus déconnectées des études, exercées de façon régulière ou intense, peuvent avoir des répercussions non négligeables sur les conditions d’études et sur leur réussite ».
Lemonde.fr avec AFP
juillet 10, 2017 à 2:26 |
Le mode opératoire études-emploi ne produit pas souvent de bons résultats à la fin de l’année…